La danse classique

La danse classique est une discipline ouverte à un large public. Elle peut s’adresser tant à des professionnels qu’à des amateurs de tout âge. Sachez que le cours de danse classique est avant tout un moment de détente et de plaisir. Cet art est souvent synonyme de grâce, de fluidité, de légèreté mais aussi de tenue.

Pour atteindre cette aisance, on apprend à se placer (l’en dehors, l’alignement tête cage bassin…) mais aussi les bases techniques les plus simples (le plié, le dégagé…) comme les plus complexes (la pirouette, le grand jeté…) ainsi qu’un vocabulaire approprié. Ces atouts vous serviront dans tous les autres styles de danse. Le cours commence toujours à la «barre» ce qui permet à l’élève d’avoir un soutien afin de pouvoir construire des bases solides. L’élève passe ensuite au «milieu» où il doit exécuter dans l’espace des exercices mettant en pratique ce qu’il a appris au cours de la barre.

La danse modern’jazz

Cette technique est basée sur le vocabulaire de la danse classique pour l’essentiel mais développe une gestuelle qui lui est propre (ondulations, isolations, pirouettes en parallèle…). On peut souligner que tous les mouvements partent du centre (situé approximativement au niveau du bassin) pour aller vers l’extérieur ou encore que la musique y tient une place plus qu’importante. L’espace est investi au maximum. C’est une danse accessible à tout public alliant technicité, ressenti et plaisir, sur des musiques de styles variées.

La danse jazz est à l’origine une danse américaine exécutée sur des rythmes jazz, c’est-à-dire une danse qui swingue. C’est une danse de rencontres et d’échanges, issue d’une symbiose entre différentes formes musicales et dansées d’Afrique et d’Europe. Le rythme est l’élément fondamental de la danse jazz qui s’articule sur la notion de swing…. La terre et le sol sont les supports qui permettent aux danseurs de rebondir, d’impulser, de jouer avec le rythme et ses syncopes.

Le métissage avec les autres danses de cultures et influences diverses enrichit et construit la danse jazz. Les ruptures, les arrêts soudains, la vitesse, les accents, les isolations, les sauts, les acrobaties font partie de la technicité jazz. Cette technique très populaire offre de nombreux styles comme l’afro jazz, le street jazz, le funky jazz, le latin jazz, le broadway jazz, le lyrical contemporary jazz. Elsa aime diversifier le style de ses chorégraphies en proposant différentes ambiances musicales et propose régulièrement des exercices d’improvisation qui permettent à ses élèves de libérer leur gestuelle et d’affirmer une expression artistique personnelle.

L’éveil à la danse 4/6 ans

Dans une dimension ludique et artistique, donc créative et imaginaire, il s’agit de faire découvrir aux enfants l’infinie variété de mouvements, de leur permettre de devenir libre et riche dans leur langage corporel. L’éveil, c’est aussi un éveil musical au sens de la découverte de différents styles de musique, au sens de l’écoute et de la traduction corporelle des paramètres de la musique. Objectifs : Le cours d’éveil permet de travailler sur les fondamentaux de la danse, commun à tous les styles de danse :

1. Le corps : nous développons la conscience et la maîtrise du corps par un travail de prise de conscience des différentes mobilités du corps, travail sur l’amortissement, l’assouplissement, les équilibres, la coordination. 

2. L’espace : on apprend à maîtriser l’orientation de son corps par rapport à des repères spatiaux, par rapport à un partenaire, à occuper tout l’espace, donc à se répartir dans l’espace. On apprend à respecter des trajectoires de déplacement (trajectoire frontale, de profil, en diagonale, manège…), à varier les niveaux (du sol à l’envol vers le ciel). 

3. Le temps : on apprend à varier la durée du mouvement donc sa vitesse, à insérer des pauses (le lent, le rapide, l’immobilité). On frappe le Tempo, des rythmes avec les mains (ou des claves), les pieds, en se déplaçant. 

Toutes ces variables sont présentes dans la musique : on développe donc l’écoute musicale  à travers différents styles de musique : classique, musiques du monde, comptines et chansons françaises et du monde, contemporaine, jazz, pop… Travail d’écoute et traduction corporelle des paramètres de la musique : tempo, intensité, phrasé, silence. 

4. L’énergie : elle est fonction de la force musculaire déployée par rapport aux forces physiques qui s’appliquent sur le mouvement ; dans le cours d’éveil, il s’agit surtout de faire varier la tonicité musculaire : on apprend à se faire tout mou, à se relâcher, à se faire dur, à résister à une pression. Nous alternons des mouvements qui n’utilisent pas la même force musculaire : des mouvements très toniques d’une part où l’on développe une force musculaire importante, par exemple se relever très rapidement, arrêter un grand mouvement très net, avec des mouvements balancés, ou très relâchés.

5. L’intention du mouvement : la danse est un langage, un moyen d’expression. Dans le cours d’éveil, le lien à l’imaginaire est présent. Les élèves sont invités à exprimer des émotions par la danse. On apprend aussi à faire le silence lorsqu’on danse, et observer les autres et entrer en relations avec eux (jeu du miroir, jeu de l’ombre, jeu de la statue, jeu du pantin…)

Le cours d’initiation est la continuité du cours d’éveil. Il sert à affiner sa gestuelle, à mieux structurer son corps dans l’espace avec différentes dynamiques. A ce niveau, on commence les premiers éléments constitutifs des techniques de base et on travaille davantage la souplesse et les détails de tenue du corps et du placement. L’enfant mémorise des séquences plus longues et devient plus autonome.

La barre au sol

La barre au sol est une technique à part entière. L’ensemble du cours se déroule au sol et respecte généralement les bases du style choisi (jazz, contemporain ou classique). Elle permet d’acquérir un certain renforcement musculaire grâce à différents exercices en étant attentif à toutes ses sensations. On y travaille la souplesse et la tonicité musculaire. Tous les exercices permettent de prendre conscience et de comprendre les mécanismes du corps (savoir ce qui est un bon ou un mauvais placement) en maîtrisant sa respiration. Ce cours peut donc être considéré comme un premier pas vers la danse.

L’atelier chorégraphique / atelier d’improvisation

L’improvisation en danse est une forme de danse libre qui permet de laisser monter les mouvements de l’intérieur et de les développer, avec le support de suggestions, thèmes ou atmosphères sonores proposés. Elle vous propose de faire du mouvement une rencontre entre le corps, les émotions et l’imaginaire, tout en partageant ce plaisir dans un climat respectueux et chaleureux.

Que peut-elle vous apporter?
Comment y parvenir ?
À qui cela s’adresse ?
Philosophies et encore

L’ atelier chorégraphique / atelier d’improvisation
L’improvisation en danse est une forme de danse libre qui permet de laisser monter les mouvements de l’intérieur et de les développer, avec le support de suggestions, thèmes ou atmosphères sonores proposés. Elle vous propose de faire du mouvement une rencontre entre le corps, les émotions et l’imaginaire, tout en partageant ce plaisir dans un climat respectueux et chaleureux.
Que peut-elle vous apporter?
Cette approche créative de la danse affine l’écoute des sensations, la mobilité corporelle et la fluidité du mouvement, permet de faire des liens entre ce que l’on ressent et ce qui nous entoure. Le mouvement devient un miroir, un langage et un outil privilégié de connaissance de soi et de rencontre de l’autre. À travers les explorations, le jeu et l’échange, l’image de soi s’enrichit et l’énergie se libère. Cela permet l’apparition d’un vocabulaire gestuel plus varié, plus d’aisance, de plaisir et de créativité en mouvement et une plus grande confiance en soi.
Comment y parvenir ?
Vous êtes encouragés par des consignes variées à vous approprier les différents éléments du mouvement (corps, forme, énergie, espace). Peu à peu des liens se tissent entre le mouvement, les émotions, la musique et chacun des participants. Cette approche vous incite à vous laisser surprendre constamment par l’instant présent.
À qui cela s’adresse ?
À tout le monde, aucun pré requis n’est nécessaire. Seuls sont essentiels : le goût d’explorer et de partager, le respect de soi et de l’autre et la capacité de se mettre à l’écoute. « La quantité d’énergie est aussi déterminante et donne au geste sa coloration, son humeur, sa charge affective ». (Pinok et Matho).

L’énergie, synonyme de fonction vitale, caractérise les degrés d’intensité et les caractères de la force donnés au mouvement. Cette force est déterminante, elle confère au geste sa charge affective et sa coloration. « Ce qui fait qu’un mouvement est différent d’un autre n’est pas tant l’articulation des différentes parties du corps concernées que la différence d’intensité d’énergie » (Y. Rainer) Le mouvement se concrétise dans l’espace, se déroule dans le temps et engage toujours une certaine énergie. Les variations de dynamisme du mouvement s’expriment en quantité comme en qualité. Quand on parle de quantité d’énergie, on désigne le degré et la force de la tension musculaire. Matériau vital par excellence, à l’origine de tout acte moteur, le tonus musculaire est ici sollicité et permet toute une palette de nuances allant du relâchement le plus total (atonie) à la contraction la plus intense (crispation). Quand on parle de qualité d’énergie, il s’agit du caractère de l’énergie déployée (élastique, explosif, haché…), du mode de passage et de la distribution des flux d’énergie à travers le corps.

Pour en savoir plus :

Rudolf Von Laban (1879-1958), important théoricien du mouvement, a relevé trois facteurs : Le poids, le temps et l’espace, le flux.

LE FACTEUR POIDS correspond à la quantité d’énergie utilisée. Le mouvement peut être:
Fort : une grande quantité d’énergie est utilisée. Il peut correspondre à une sensation de mouvement ferme, énergique, engageant une forte tension musculaire.
Faible (ou léger) : une faible quantité d’énergie est mobilisée. Il peut donner l’impression de légèreté, de geste suspendu, de relâchement.

LE FACTEUR TEMPS correspond à la vitesse de l’énergie libérée. Le mouvement peut être:
Soudain: si réalisé à une vitesse rapide, donnant une sensation d’éphémère, de brièveté dans le temps.
Maintenu : si réalisé à une vitesse lente, donnant une sensation matériau: nous pouvons le transporter, le soulever, le pousser, nous appuyer sur lui…, selon le sens que l’on veut produire.

LE FACTEUR ESPACE correspond à l’orientation de la libération de l’énergie dans l’espace. Le mouvement peut être :
Direct : il est orienté selon une ligne droite et nette.
Indirect : l’orientation n’apparaît pas clairement, le mouvement est sinueux. Le travail sur l’énergie permet à l’élève d’apprendre à réguler son tonus pour supprimer les tensions musculaires, et à sentir les nuances dans la quantité et la qualité d’énergie utilisée. Il combine ces trois facteurs pour permettre à l’élève de colorer son geste. De ces diverses nuances dans la qualité du mouvement vont découler des dynamismes variés. Ce travail sur l’énergie permettra d’enrichir considérablement les chorégraphies. Nous passerons alors d’une danse confuse, gênée par des tensions musculaires parasites, à une danse, dans un premier temps clarifiée par une disponibilité corporelle liée à la régulation du tonus, et dans un second temps utilisant des dynamismes variés et contrastés et créant des ruptures.
Tout espace occupé dégage une signification en danse. Un déplacement sinueux n’aura pas le même impact qu’une ligne droite ou brisée. L’espace, en danse, ne peut être perçu comme une simple notion géométrique.
On distingue deux espaces:

L’espace corporel proche: Volume occupé par le danseur, sa sphère propre, limitée par l’allongement maximal des segments autour du corps.
L’espace de déplacement : Volume dont dispose le danseur pour se mouvoir. Cet espace, ces espaces, peuvent être différents : scène, mais aussi, salle de danse, esplanade, rue, hangar…

Les éléments qui constituent l’espace sont :
Les directions : par rapport au centre du corps avant, arrière, côté, haut, bas, les combinaisons (diagonales), orientations : idem directions, mais identifiées par rapport à un point d’observation extérieur.
Au sol, directs ou indirects (lignes dessinées par les déplacements du corps ou d’une partie du corps au sol)
Aériens, directs ou indirects
Les dimensions : en référence à l’amplitude du mouvement, grand ou petit.
Les relations entre danseurs organisées en fonction de l’espace : Jouer sur les formes de regroupements différents : lignes, files, cercles, demi- cercles, alignements en v, étoiles… Jouer sur le nombre de danseurs regroupés et/ou isolés. Jouer sur les espaces où les danseurs sont regroupés. Jouer sur les distances, orientations, trajectoires des danseurs. Jouer sur les différents verbes d’action : se rencontrer, se croiser, se frôler, se suivre, s’éviter… Jouer sur les entrées en scène, les sorties ( de longue période de temps, de mouvement qui n’en finit pas.

LES RELATIONS ENTRE DANSEURS
Elles s’organisent de diverses façons. Le corps du danseur considéré comme un par un, par petits groupes, tous ensemble, par la coulisse du fond, à droite ou à gauche, ou par l’avant de la scène… )
Les relations organisées en fonction du temps :

• Les danseurs sont à l’unisson.
• Les mouvements se font en cascades.
• Les mouvements se font en question/réponse : un groupe de danseurs fait une série de mouvements et s’immobilise, un autre groupe lui « répond »
• Les danseurs agissent en canon…
• Les relations organisées en fonction des rôles à tenir : être soliste, imitateur, leader, en rupture.
  
  Les relations dictées par le propos chorégraphique : sentiments, expression, attitudes, mimiques, gestuelle… (Rencontre, agressivité, attirance, rejet, indifférence…).
  
  En conclusion, on peut dire que l’utilisation de l’espace est directement liée au choix du chorégraphe, en fonction du propos chorégraphique, et que les combinaisons des directions, des orientations, des niveaux, des tracés et des dimensions multiplient les possibilités de mouvements et de significations, et donc, enrichissent l’expression.

Après une solide formation en danse classique, modern’jazz, et contemporain, renforcée par deux bourses au célèbre Steps on Broadway de NYC, Elsa Seabra embrasse très jeune une carrière de danseuse à Lisbonne et Paris, et obtient parallèlement une licence en Pédagogie de la danse à la Sorbonne.
Titulaire du Diplôme d’État de professeur de danse à l’âge de 28 ans (IFEDEM de Paris), elle se consacre ensuite à l’enseignement de la danse classique et modern’jazz dans diverses écoles et associations d’Ile de France, puis crée en 2008 Movimento, une association à son image. Soucieuse d’initier les élèves de tout âge à cet Art majeur qui permet l’épanouissement du corps, de l’âme et de l’esprit, elle veille à créer au sein de ses cours une ambiance bienveillante, propice à une expression personnelle et un investissement total. Convaincue qu’il n’y pas de frontières entre les différentes techniques, elle n’hésite pas à les faire dialoguer entre elles, fusionner et se nourrir. L’accent est mis sur la compréhension de la technique afin de permettre un mouvement fluide et respectueux du corps humain, parallèlement à la musicalité, sans oublier l’initiation à l’improvisation, qui permettent aux élèves de s’investir avec joie dans la création des chorégraphies présentées chaque année.

Un parcours pluri-discipinaire entre Paris, Lisbonne et New York City

Elsa Seabra a eu la chance de s’initier à la danse dès l’âge de 6 ans auprès de Karin Waehner, professeure de danse moderne à la Schola Cantorum de Paris, qui fut une figure majeure et pionnière de la danse moderne en France.